La Suisse: le baromètre optimiste du KOF

Zurich, 8 janvier 2014

motorLe baromètre conjoncturel du KOF a continué d’avancer en fin d’année 2013, quoiqu’à un rythme lent, a indiqué le centre de recherches conjoncturelles (KOF) de l’École polytechnique fédérale de Zurich qui s’attend à ce que l’essor de l’économie suisse perdure.
En décembre 2013, ce baromètre, qui donne une indication sur l’évolution à court terme du produit intérieur brut (BIP) de la Suisse, a progressé de 0,10 point pour atteindre 1,95 point, ont précisé les chercheurs du KOF dans leur communiqué.
Il démontre ainsi un neuvième mois consécutif de hausse, retrouvant son plus haut niveau depuis juillet 2011.
Son rythme de croissance s’est toutefois quelque peu ralenti après une nette accélération au cours des deux mois précédents, le baromètre ayant progressé de 0,14 point en novembre et de 0,18 point en novembre.
Cette évolution du baromètre conjoncturel renforce la confiance dans la phase haussière actuelle de la conjoncture suisse, ont toutefois estimé les chercheurs du KOF. Il va dans le sens d’une accélération de la croissance du PIB dans les mois à venir.
Ses modules sous-jacents qui mesurent les attentes dans la construction et le crédit ont fléchi, ont ils nuancé, pointant qu’un certain ralentissement dans ces deux secteurs étaient à attendre.
Néanmoins, les modèles de mesure pour l’industrie suisse, la consommation et les exportations à destination de l’Union européenne se situent en terrain positif.
Mi-décembre 2013, les chercheurs du KOF avait relevé leur prévisions de croissance pour l’économie helvétique, tablant sur une hausse du PIB de 2,2% en 2014 et de 2,3% en 2015.
La Suisse qui reste une économie résolument exportatrice, a bien traversé la crise par rapport à ses voisins européens grâce au dynamisme de la consommation intérieure et au secteur de la construction.
Bien que ceux-ci aient donné des signes de ralentissement au cours des derniers mois, les économistes s’attendent à ce que les exportations soutiennent la croissance grâce à la reprise dans l’Union européenne, le premier partenaire commercial de la Suisse. RLU

Source: KOF, Zurich

 

Europe Environnement repris par le belge CMI

heliLa société Europlasma a finalisé la cession de sa filiale alsacienne au groupe belge.

Le groupe Cockerill Maintenance & Ingénierie (CMI), à Seraing (Belgique), vient de prendre le contrôle à 99,4 % d’Europe Environnement à Aspach-le-Haut (Haut-Rhin). Ce dernier, filiale d’ Europlasma à Morcenx (Landes), est spécialisé dans la conception et la fabrication d’équipements de dépollution de l’air et de traitement des rejets industriels gazeux corrosifs et nocifs. Présent également en Hongrie et aux Etats-Unis, il a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de 24 millions d’euros et il emploie 250 salariés, dont 160 en Alsace.

« L’arrimage au groupe CMI correspond pour notre entreprise à une grande victoire et une belle opportunité de croissance. Non seulement CMI est un gros consommateur de produits et de solutions que développe déjà Europe Environnement, mais nous pourrons désormais aussi nous appuyer sur un groupe puissant pour accélérer nos projets à l’exportation », déclare Pierre Bellmann, l’actuel PDG d’Europe Environnement, qui continuera de diriger la société en qualité de directeur général.

Cette cession qui porte, selon nos propres informations, sur 3,5 millions d’euros intervient alors qu’ Europlasma, qui affiche une perte de 20 millions d’euros en 2012 et de 6 millions d’euros au premier trimestre 2013, est en pleine restructuration financière. Sa filiale alsacienne représentait 68 % de son chiffre d’affaires consolidé.

Le groupe belge, implanté en Europe, aux Etats-Unis, en Chine, Inde, Russie et Brésil, est un ensemblier spécialisé dans l’énergie, la défense, la sidérurgie et l’industrie.

 «L’acquisition d’Europe Environnement et l’intégration de ses technologies viennent en complément de notre offre qui comprend déjà des solutions de traitement des déchets solides et s’inscrit parfaitement dans notre stratégie de développement», explique Jean-Marc Kohlgruber, directeur général de CMI Industry, une des quatre divisions du groupe. Ce dernier disposait à fin 2012 de 89 millions d’euros de fonds propres, et a réalisé un chiffre d’affaires de 793 millions d’euros. Il emploie 3.677 salariés dont plus de 2.000 en Belgique et en France. Ex-division du groupe Cockerill Sambre, CMI a été repris en 2002 par un de ses cadres, Bernard Serin, toujours actionnaire majoritaire via son holding Euromis Luxembourg.

Source : http://www.cmigroupe.com

Japon : La confiance des entreprises à un pic de 6 ans

tokyo stockZürich, le 16 décembre, La confiance des grandes entreprises japonaises a atteint son meilleur niveau depuis six ans sur les trois mois à fin décembre, en hausse pour le quatrième trimestre consécutif, selon l’enquête Tankan de la Banque du Japon publiée lundi.

L’embellie ne concerne plus seulement les grandes entreprises mais également le secteur de services et les PME, qui jusque-là étaient en retrait.

L’indice de confiance des grandes entreprises a atteint +16, en hausse de quatre points et à son meilleur niveau depuis le trimestre à décembre 2007, dépassant le consensus des économistes qui était à +15.

Les entreprises ont bénéficié tout à la fois d’une demande robuste sur le marché intérieur et de la dépréciation du yen qui favorise leurs exportations.

Dans le secteur des services, la confiance s’est aussi améliorée grâce à une augmentation de la demande à l’approche de la hausse de la TVA programmée pour le 1er avril.

L’indice des grandes entreprises non manufacturières a progressé de six points à +20, là aussi un point au-dessus des attentes et un plus haut depuis décembre 2007.

LES PME REPRENNENT ENFIN CONFIANCE

« Les chiffres du secteur des services sont spécialement bons et montrent que l’optimisme d’abord confiné aux exportateurs commence à se diffuser dans le reste de l’économie », observe Hideo Kumano, chef économiste chez Dai-ichi Life Research Institute à Tokyo. L’indice de confiance des petites entreprises est, lui, devenu positif pour la première fois depuis 1992. Les indices de confiance du Tankan sont calculés en soustrayant le pourcentage de réponses négatives du total de réponses positives. Un solde positif signifie que les optimistes sont plus nombreux que les pessimistes. L’enquête trimestrielle montre en revanche une révision à la baisse des prévisions d’investissement des grandes entreprises. Elles prévoient à présent d’augmenter de 4,6% leurs investissements sur l’exercice clos en mars 2014, au lieu de +5,1% projeté en septembre. Les économistes tablaient en moyenne sur +5,5%. Les grandes entreprises manufacturières ont revu en hausse leur projection pour la parité dollar/yen, désormais attendue à 96,78 en moyenne sur l’exercice clos en mars au lieu de 94,45 il y a trois mois. Cette prévision reste conservatrice sachant que le dollar évolue actuellement autour de 103 yens.

Au total, le Tankan conforte le scénario d’une reprise modérée de la troisième économie mondiale, ce qui selon les économistes laisse prévoir un statu quo de la Banque du Japon lors de ses réunions monétaires des 19-20 décembre et de janvier. Ils sont nombreux toutefois à ne pas exclure un geste de la banque centrale en avril, quand la consommation des ménages subira le secouement de l’impact de la hausse de la TVA. /RLU

Canadian Mining Companies 2013

canadaAfter successful years of rising metal prices and investing on takeover deals and massive new projects, Canadian mining companies were forced to tailor shortly their expectations in 2013 as the cycle changed the winning play cards.

The mining industry took billions USD in write downs as companies re-evaluated projects that they believed were worth far more just a couple of years ago and downsized spending as falling commodity prices put pressure on margins. In fact, it was not just financial problems for the mining companies, as political and environmental issues brought negative headlines around the world for several Canadian mining companies.

Download PDF: Canadian Mining Companies December 2013

Finanzinvestitionen auf den Agrarmärkten

maisMittel-und Osteuropa nehmen an Bedeutung zu für viele Geldanleger

Die Bedeutung der Osteuropäischen und GUS-Staaten bei der Bewältigung der global steigenden Nachfrage nach Nahrungsmitteln ist eine zunehmend manifeste Realität. Nicht nur die wachsende Weltbevölkerung und der Wandel der Konsumgewohnheiten, aber auch die Nutzung von Ackerflächen zum Anbau von Nutzpflanzen, die zur Gewinnung alternativer Energie eingesetzt werden, verschärft die Problematik.

Die Preisentwicklungen auf den Weltmärkten sowie die Land- und Ertragsreserven in Rumänien, Polen, Russland, der Ukraine und Kasachstan bieten vorzügliche Markt- und Wachstumschancen in der Getreidewirtschaft an.

Wie nachhaltig sind Finanzinvestitionen auf den Agrarmärkten.

Aus ethischer Sicht sind spekulative Geschäfte auf Agrarprodukte als problematisch einzustufen. Die Debatte über den Einfluss von Spekulationen auf Preissteigerungen bei Agrarstoffen führt zu einer zunehmend rückziehenden Haltung der Investoren gegenüber Geldanlagen im Agrarsektor. Die Impact-Qualität dieses Geldanlegens wird in Frage gestellt und wird sehr oft mit Spekulationen auf Nahrungsmittelpreise in Entwicklungsländern korreliert.

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Kamel Ayadi sur la lutte contre la corruption – Tunisie

Kamel Ayadi« Il est impossible d’éradiquer totalement la corruption. Ce phénomène continuera à exister en Tunisie comme il continue à exister même dans les pays les plus propres et qui occupent le peloton de tête dans les classements internationaux. Les politiques déployées en la matière visent à réduire ce fléau au maximum. La Tunisie pourrait réduire de manière considérable la corruption et la confiner dans des limites semblables aux pays européens. Le tout est une question de volonté politique, d’abord, ensuite une adhésion de la société aux politiques publiques. C’est l’essentiel, le reste n’est que littérature; les mécanismes, les lois et les moyens sont relativement simples. » Kamel Ayadi

Download PDF: Transparency International 2013 Report Kamel Ayadi

3R Viewpick November / December

glas

Dear Reader

Every now and then we need some good news. So in these remaining days of 2013, I’d like to share our newest insights.

The recovery of the world economy is expected to strengthen in 2014-2015. But this recovery would be a very slow one, as the global environment is still dominated by major problems that need to be overcome. On one hand, the long period of public and private deleveraging in developed countries is still far from over. On the other hand, emerging market economies are beginning a new step in their development process marked by structural challenges.

Scandinavia and Finland will keep focussing on extractive industries. Norwegian Sea may hold vast mineral and metal deposits. New research suggests that the seafloor between Jan Mayen and Svallbard likely holds great quantities of mineral and metallic resources like gold, silver and copper.

Commodities’ Market shapes new challenges for investors. Some of the economic conditions that prompted investors to buy mining shares over the past few years no longer exist. Many investors losing faith in gold as a preserver of wealth after inflation failed to accelerate and the Federal Reserve definitively signalled it will curb stimulus. Mine output may also drop. On the other riverside, investments in agricultural resources find new fields in Eastern Europe and Africa. Agriculture could be a catalyst for economic growth in Africa, but lack of funding for strategic investments risks is undermining progress. Emerging Market economies had proved resilient players in the global economy since 2008. But the situation has been recently disrupted by financial turbulence; not yet strong signals from developed economies while their levels of activity remains low. The global growth presents much more uncertainties than spots of confidence with slightly growing in 2014. The consequences of the exit from unconventional monetary policies will continue to be among the main sources of uncertainty.  “Innovations for sustainability” is a real guideline for many companies we focus on.

I thank you for all of your support and excellent relationship during 2013, and I look forward to an even bigger 2014.

Best Season’s greetings,

Eleni Regli

Download (PDF) 3R Viewpick November / December 2013

TUNISIE L’ENTREPRISE ET LE FINANCEMENT

tunesiaNOUVELLES APPROCHES

28EME SESSION DES JOURNEES DE L’ENTREPRISE LES 6 ET 7 DECEMBRE 2013

PORT EL KANTAOUI, SOUSSE, TUNISIE

Les Journées de l’entreprise – le rendez-vous incontournable des décideurs économiques

L’événement réunira pour la 28éme année consécutive des éminents responsables politiques, des décideurs, des chefs d’entreprises, des experts internationaux et des personnes de haut rang qui discuteront principalement des obstacles au financement et les différents types de financement et notamment, la micro et la mezzanine finance, la finance Islamique, les marchés financiers et les business angels….De même la 28ème session s’intéressera de près aux conditions de financement, de la réforme du secteur bancaire et des créances interentreprises.

Pour cette nouvelle édition l’équipe des Journées de l’entreprise place les nouvelles solutions de financement au cœur des discussions sur le thème « L’entreprise et le financement : Nouvelles approches »

Voire aussi : www.iace-event.tn

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UE: la taxe sur les transactions financières devrait être à nouveau reportée

timona2Lundi 2 Décembre 2013, Bruxelles

Le projet européen de taxe sur les transactions financières, qui bénéficie désormais du soutien des principaux partis politiques allemands, risque à nouveau d’être reporté dans la mesure où les gouvernements restent divisés sur plusieurs points décisifs.

La décision de Berlin de soutenir la mise en place d’une taxe qui s’appliquerait aussi aux transactions sur les devises pourrait compliquer les négociations, la Commission européenne ayant prévenu que ce projet serait contraire au principe de la libre circulation des capitaux dans l’Union européenne.

La France, l’Allemagne et neuf autres pays sont favorables à une proposition de la Commission d’imposer une taxe sur les échanges d’actions, d’obligations et de dérivés, après l’échec l’an dernier des négociations au sujet d’une taxe paneuropéenne sur les transactions financières. Mais lors de leur première réunion depuis près de trois mois, les représentants des 11 pays concernés sont convenus que la taxe n’entrerait pas en vigueur avant 2015, au plus tôt, ont indiqué deux personnes proches des discussions.

Cette taxe devait initialement entrer en vigueur au 1er janvier, selon la proposition présentée par la Commission en février. Celle-ci a néanmoins déclaré en juin que cette échéance avait été reportée d’au moins six mois. « Etant donné que [les 11 Etats] doivent encore établir un texte de compromis, qui sera ensuite soumis aux ministères des Finances, […] 2015 » semble être une échéance plus réaliste, a indiqué un responsable européen.

Les ministres des Finances de l’Union européenne ne devraient pas aborder la question de la taxe lors de leur réunion à Bruxelles le 10 décembre. Cette rencontre devrait être consacrée à l’union bancaire, ont ajouté des représentants européens.

Selon la proposition de la Commission, une taxe de 0,1% s’appliquerait aux transactions sur les actions et obligations et une taxe de 0,01% aux transactions sur dérivés entre institutions financières, si au moins l’une des parties est située dans l’Union européenne.

Les négociations étaient au point mort depuis le 9 septembre.

Source: Tom Fairless, The Wall Street Journal